Ft. Candice Swanepoel

J'me présente, j'ai 22 ans, je suis né(e) le 21/03/1989 à Stockholm. Depuis toujours je suis un(e) nymphe. Je possède certains pouvoirs dont l'hemokinésie c'est à dire que je peux contrôler le sang des autres, mais croyez-moi, je ne m'en sers pas souvent, c'est vite salissant et pas très sexy. Dans la vie, je suis mannequin et j'aime la pluie en été, être devant la cheminée avec un chocolat chaud, les bijoux, faire du shopping, l'escalade. Par contre, je déteste avoir trop chaud, avoir un sèche cheveux en panne, conduire, les gens qui sentent mauvais, le café.

Raconte-moi ton histoire !

Interview du mannequin Mary Jensson à l'occasion de la semaine de la mode de Paris. Nous avons été invités par la prestigieuse agence de mannequinat de la jeune suédoise à la rencontrer dans un grand hôtel de la capitale. Elle nous reçoit à l’écart dans un coin de l'immense bar du palace.

Q : Bonjour Mary. Vous n’êtes plus une débutante sur les défilés de mode et pourtant vous êtes assez méconnue du grand public. Est-ce que vous ne pensez pas que le choix de défiler cette fois pour un couturier plus connu va vous sortir de votre anonymat?
R: Je ne sais pas trop. A vrai dire, pour un mannequin je ne crois pas que le plus important soit la reconnaissance du public mais plutôt la sollicitation des couturiers. Et je dois dire que le fait d’être appeler pour les défilés de cette semaine est déjà un accomplissement en soi. On ne devient pas mannequin pour la gloire ou pour plaire aux garçons, je pense qu'il ne faut jamais l'oublier.

Q : On ne vous connait pas très bien pourriez-vous nous parler de votre enfance? Je crois que vous n'avez jamais connu votre père? Est-ce un gros manque, un gros regret pour vous?
R: Oui, c'est la vérité. Je n'ai jamais connu mon père et à vrai dire, je ne suis même pas sûre que ma mère soit capable de se souvenir de son nom. J'ai toujours été entourée de femmes aussi jolies les unes que les autres alors je ne considère pas vraiment que les hommes aient une grande importance dans ma vie. Peut-être que je changerai d'avis un jour et je le souhaite à toutes les lectrices mais pour le moment je n'ai encore rencontré personne qui soit capable d'ébranler ma conviction à ce sujet.
Pour ce qui est de mon enfance, je ressemble beaucoup à ma mère qui est une ancienne actrice de théâtre, elle m'a tout appris, m'a élevée et m'a montré comment contrôler mes aptitudes et jouer de mes charmes.

Q : Je vois, et comment se sont passés vos débuts en tant que mannequin? Beaucoup disent qu'elles ont galéré au début avec des petits boulots ou des choses de ce genre. Comment vous débrouilliez-vous avant que le métier ne vous permette de vivre?
R: Et bien, j'ai toujours eu de la chance de ce coté là. C'est vrai que ma mère avait quelques connaissances dans le milieu de la mode et du mannequinat, et même si certains diront que j'ai simplement été pistonnée, mais cela m'a surtout permis de ne pas me faire de fausses idées sur le métier de model. Je savais où je mettais les pieds dès mon premier casting, ce que le photographe attendait de moi, ce que je pouvais réclamer et ce que je devais accepter. Du coup c'était beaucoup plus facile de commencer. Je n'étais pas dans un rêve éveillé, j'étais déjà en train de travailler.

Q : Et maintenant que vous vous êtes fait un nom? Que comptez-vous faire? Il y a des rumeurs comme quoi vous compter quitter l'Europe?
R: Et bien ces rumeurs sont justifiées. En réalité, je pense passer quelques années aux Etats-Unis. C'est une sorte de quête personnelle. Maintenant que je connais bien le vieux continent j'aimerais assez voir comment ça se passe là-bas.
Quand on se rencontre entre nous, nous nous rendons bien compte que les models américaines n'ont pas l'air de fonctionner de la même façon que nous. Pour une fois dans ma vie, je vais partir loin de ma famille, loin de mes amis c'est aussi un défi pour moi.

Et toi alors ?: